Mes méfaits inpunis

Amuse-gueule

Ça doit vous faire un drôle d’effet de me voir comme ça en vrai ! Vous ne vous y attendiez pas, hein ! Ah, on voit le mec, à longueur d’années, à la télé, peinard dans son divan, et puis, tout à coup, paf, il débarque devant vous. Impressionnant, hein ! Je sais. Moi, j’ai ressenti la même chose quand je faisais public du premier rang chez Ruquier et que j’ai croisé Will Smith et Sylvester Stallone ! Tétanisé, j’étais. Exactement, comme vous maintenant.


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Dans les micros-trottoirs, j’ai vraiment commencé au bas de l’échelle. La première fois, je faisais… le mari… de la dame… qu’on interrogeait… sur l’impuissance masculine. Pas bien payé, mais un début de célébrité quand même. Pendant quinze jours, les gens me reconnaissaient dans la rue. Il y en avait beaucoup qui riaient, surtout des femmes, mais les hommes étaient sympas !


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Un artiste, c’est très superstitieux. Il paraît même que plus, un artiste a du talent, plus, il est superstitieux. Alors, j’aime autant vous dire que, question supersticiosité, je ne me prive pas. D’abord, on a tous un porte-bonheur ! Moi, c’est une patte de lapin. Enfin ! Une patte de lapin ou une patte de chat, je ne sais pas, mais j’y tiens beaucoup. Une rencontre insensée, comme ça, un soir, à une sortie d’autoroute. Je n’ai pas eu de mérite ! C’est moi qui l’ai écrasé moi-même… avec ma voiture.


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