Mes méfaits inpunis
Les chroniques pertubatrices de Dominique Watrin

Le mauvais esprit, ça ne s'invente pas, ça se cultive. La mauvaise foi aussi. Et Dominique Watrin en est le parfait exemple. Parti du journalisme où, de son propre aveu spontané et public, il estimait ne pas avoir la liberté totale de laisser libre cours à ses propos laminant la sérénité populaire, il a trouvé l'asile politique (et pas que politique) dans la chronique humoristique.

Les cabarets d'actualité qui l'ont accueilli n'ont jamais eu à s'enorgueillir de lui avoir donné la parole. Celui qui, détournant le célèbre adage, se revendique de "l'humour, impolitesse du désespoir" a toujours frappé, avec une cadence de métronome, sur les bégaiements, les soubresauts et les égarements de l'actualité, de l'histoire et de la vie. Sans parler des grandes personnalités du monde qui doivent regretter de ne pas avoir entendu ce qu'il dit d'eux, et même de ne pas connaître son existence. C'est, en tout cas, ce que lui pense….

Provocateur de papier, révolutionnaire des ondes, agitateur en chambre (hé oui, mesdames !), il a plusieurs centaines de billets littéraires à son actif. De quoi le faire haïr du monde entier ! Car, énumérer les titres de ses chroniques, ce serait dresser la liste de ses ennemis. Pour lui éviter cette menace, voici plutôt quelques illustrations de ses méfaits sonores.